On distingue plusieurs facteurs de risque du cancer du sein. Les premiers sont fréquents, mais ont une faible contribution dans le développement du cancer du sein. Par exemple, le fait d'avoir eu ses règles tôt, d'avoir une ménopause tardive, de ne pas avoir eu d'enfant ou plus tardivement ou encore de ne pas avoir allaité constituent des facteurs de risque modérés. Autres facteurs de risque fréquents, mais relativement faibles en terme d'impact : le fait d'avoir suivi un traitement hormonal contre la ménopause, le surpoids, l'obésité et la sédentarité, ainsi que la consommation d'alcool. On distingue un autre sous-groupe de facteurs de risque : "ceux qui sont moins fréquents, mais qui jouent un rôle important". Il s'agit des facteurs génétiques. Les femmes porteuses des gènes BRCA1 ou BRCA 2 peuvent avoir jusqu'à 70 % de risque de développer un cancer du sein dans leur vie. "Mais cela représente moins de 5 % des cas parmi les patientes". L'hérédité joue aussi un rôle : les femmes ayant eu des antécédents de cancer du sein dans leur famille sont plus exposées. D'autres gènes plus rares peuvent aussi être impliqués. "Il existe enfin des facteurs très spécifiques, des facteurs 'niche'", ajoute Jean-Yves Pierga. Ainsi, le fait d'avoir été irradié au thorax pendant l'adolescence après un premier cancer augmente le risque de développer un cancer du sein à l'âge adulte.
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